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Hasta Siempre Colombia n°1 - Bogota

Publié le par Yves

Départ de Barcelone – Arrivée à Bogota


14 juillet 2009, le plus long de l’histoire. Pas que je me sois ennuyé, mais juste en terme de veille, de temps écoulé et de distance parcourue. Le 14 juillet commence donc à Barcelone, minuit pile et c’est Flo qui me saute dessus « Feliz comple año mon loup ! ». Vers 2h00 du matin, Loïs nous dépose à l’aéroport. Vers 7h30, on enregistre les bagages, 8h30 décollage pour Madrid puis Bogota. Vers 22h00, Pascale sabre le champagne dans l’avion et on s’enfile un sandwich en guise de petit four. Vers minuit, on recule de 7 cases et il est 17h00 heure locale. Atterrissage à Bogota et le 14 juillet continue. Vers 19h30 on arrive chez Manuel, notre hôte « couchsurfeur » et on ouvre un coteau d’Aix pour fêter ça. Vers 21h00, on débarque dans un bar-boîte où la musique bat son plein et la bière coule à flots. C’est happy-hour, hiphiphip et bienvenidos a Bogota. A 23h00, un petit hamburger-frites nous remplit l’estomac. A minuit on rentre, fin de 14 juillet. Mon anniversaire aura duré 31 heures et ça fait bientôt 48 heures qu’on ne s’est pas allongé sur un objet de la famille du matelas.


 


Bogota


On s’est levé vers 15h30, mais heureusement qu’en réalité il n’était que 8h30. Je vous recommande la vue de la douche, plongeante sur la plaine de Bogota, c’est très impressionnant au réveil. Je vous recommande aussi le petit déjeuner façon Manuel avec ses « arepas » mozzarella, sa soupe aux œufs pochés, son chocolat chaud Inca à la cannelle et sa papaye en tranche. Despues, se saca el hambre.

Bogota est immense mais son centre historique « relativement » modeste, la Candelaria. Des petites rues aux maisons coloniales dans la pure tradition hispano américaine, très colorées avec de nombreuses boiseries (portes, balcons et fenêtres) travaillées, abritant souvent un patio entouré d’un balcon et très fleuri. Qui dit quartier historique, dit souvent rues escarpées ; et à 2600 mètres, on sent bien que l’oxygène n’est pas au complet. Nous visitons toutes les églises possibles comme si notre foi s’était soudain révélée par je ne sais quel mécanisme incontrôlé. Nous sommes mercredi, 11h30, et pourtant partout la messe est dite. Quelle ferveur ! Certains poussent même le vice jusqu’au confessionnal et il faut voir la file d’attente pour y croire. L’intérieur des églises recèle parfois de petits bijoux comme un plafond en bois sculpté, des dizaines de tableaux sertis de dorures ornant le retable ou un magnifique sol en tommettes géantes. La place Bolivar, sorte de « Zócalo » local, rassemble également de nombreuses prouesses architecturales, au centre desquelles s’étend la place dominée par le célèbre libérateur, et où les vendeurs ambulants côtoient les photographes autorisés, les distributeurs de minutes téléphoniques, chanteurs, pigeons, marchands de graines pour pigeons, et les promeneurs comme nous qui viennent se prélasser sur les immenses marches. Pas très loin, se dresse le palais présidentiel facilement reconnaissable à l’ensemble des gardes, policiers et autres militaires qui ceinturent le lieu. Bogota abrite aussi de nombreux musées dont la gratuité pourrait donner des idées à nos dirigeants. La fondation Botero retient toute notre attention, à raison puisque le bâtiment est magnifique et qu’il héberge une impressionnante collection donnée par l’artiste dont environ 80 chefs-d’œuvre de grands maîtres (ils y sont presque tous ), le reste étant sa propre production. Un vrai régal, il est doué ce généreux bonhomme.


Les œuvres de la fondation Botero

 

 


Un petit régal aussi notre repas de 16h00 composé du plat local le plus typique « el ajiaco » et d’un morceau de « carne a la plancha » avec ses accompagnements maison. Simple mais efficace. Un petit tour en minibus pour retourner à la casa et se rendre compte de la densité du trafic et de la capacité des chauffeurs à rouler comme des cinglés : accélérations puissantes et violents freinages se succèdent tout au long du parcours comme si l’objectif était d’envoyer manu militari le véhicule au rebus.








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