Le temps qui passe...
A la demande générale d'une personne, quelques mots sur la vie Marseillaise.
Pas de doute, on est pas des Marseillais… le dernier déjeuner en date dans mes relationship actuelles avec une vraie Marseillaise, en était le témoin flagrant : «c’est quand même bizarre comment tu parles» accompagné d'un levé de sourcil et une remontée de bouche de travers, signe ostensible du dégout.
Un peu comme quand je dis à un Marseillais d'ou je viens. De où ? Oh peuchère !… ma pauvre demoiselle. Les mines, le brouillard, le charbon, le crachin… Le Sud, c’est le midi. Donc, le Nord, c’est la nuit. Voilà les clichés sont jettés, ils n’ont pas tout faux mais le reste qui fait qu'on s'attache vraiment au Nord, ils connaissent pas. Alors moi aussi, je serai prudente avec les clichés, enfin je vais essayer.
Deuxième caricature marseillaise : «tranquille quand je bosse, faut pas se fatiguer non plus»...
Cest valable pour les travaux du tramway, 5 pour faire un trou, valable pour l'administration (qui devra faire l'objet d'un article spécial), valable pour les transports en commun : le métro ferme à 21h sauf le week-end et les soirs de matchs bien sur ! Caricature validée, téstée et approuvée, on est dans le vrai. Mais tout ça est bien supportable par rapport à l'incivisme ambiant : pourquoi laisser passer les piétons, pourquoi se garer sur une place, ou pourquoi pas se garer à 3 en épis sur une place handicapé, pourquoi jeter les poubelles au bon endroit, pourquoi faire la queue dans l'ordre, pourquoi pas klaxonner à fond pour faire passer le feu au vert ? Marseille appartient à tout le monde en particulier, surtout en particulier.
Le soleil, les olives et le pastis, l'OM, la bouillabaisse je ne vais pas vous faire l'intégrale cliché.
Mais celui du temps qui passe, mine de rien... ça fait du bien de prendre son temps. En ce moment, c'est mon passe temps favori.
Contre toute attente, la pluie est tombée toute la journée...