Sexe, accordéon et alccol
Java, c’est pas d’la menthe à l’eau
Java, c’est l’vrai son parigo
Java, c’était hier soir à Marseille
Java sur scène c’est une pure merveille.
Trois concerts pour le pris d’un, trois rounds pour la modique somme de quelques euros, trois bonnes raisons de se déplacer jusqu’au Moulin, salle de concerts du quartier Saint-Just (l’équivalent du Splendid pour les Lillois), trois bonnes raisons de se réjouir.
Round 1 : Radio Cortex, le chanteur de Java en plein délire donne dans l’animation et la dérision, oscillant entre les Fatals Picards et le Soup Sound System, plongeant dans l’univers du R&B, de Serge Lama ou de Chantal Goya, pour en ressortir des chansons décapantes.
Round 2 : Winston Mc Anuff, dit Electric Dread, directly from Kingston Jamaïca, ou l’histoire d’un Rasta’man qui réincarne James Brown en avalant un crooner, drôle de mélange déganté, un set carré, ça tourne rond, si vous y comprenez quelque chose. Y’a sûrement une histoire de ganja là-dessous. Alors quand rastafari côtoie le rap musette, je vous laisse imaginer le cocktail.
Round 3 : Gouaille, énergie, improvisation, mariage des genres, slam, bal musette, jeu de scène, surprises… le tout servi par des musiciens plutôt doués, un excellent son et un bon jeu de lumières. Pas de fausses notes.
La devise : sexe, accordéon et alcool !