Les marseillais ne respectent pas grand-chose : pas les piétons, pas les cyclistes, pas leur cadre de vie et pas même leur histoire. Ou alors je me trompe et ceci est une forme encore inconnue d’amphores grecques vieilles de 2600 ans qui viennent d’être ramassées au fond du vieux port et présentées au public. Chacun choisira sa version.
Une buvette colorée et ambulante sur le J4 - lieu dit des Pierres Plates, au bout du port, lieu de promenade et de flânerie, chargé d'histoire. pour en savoir plus un aperçu à 360°
Le marché aux livrex sur le Cours Julien, un café en terrasse, un vieux sage qui préside tout ça sous un olivier, une après midi paisible pour bien débuter la fin de semaine.
Un jour, les pêcheurs bahianais se sont tournés vers les saints africains pour réclamer une pêche plus abondante, après une année de « poisson maigre ». Petit à petit, les Offrandes à la mère de l'eau sont devenues la fête de Iemanja. Iemanja est la mère des orixas (forces de la nature) et la reine du monde aquatique. Le 2 février est la fête officielle de Iemanja et sa célébration a lieu à Salvador de Bahia sur la plage du Rio Vermelho, où la population se réunit, dansant au son des tambours et des chants africains, pour faire leurs offrandes à la mer. C’est pourquoi aujourd’hui, un petit groupe de brésiliens et d’aficionados de cette culture se retrouvèrent sur le vieux port pour aller offrir des fleurs à la déesse marine. L’occasion d’une deuxième sortie pour notre modeste batucada, l’occasion de côtoyer les capoéristes et surtout l’occasion de déambuler au soleil couchant sur les quais au son d’un traditionnel samba reggae jusqu’au fort Saint-Jean, jusqu’à l’entrée du port, jusqu’à la mer…