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Ilet la Mère

Publié le par Nif

Au large de Rémire-Montjoly se trouve un archipel de quelques îlots. D’Est en Ouest, on rencontre les Mamelles, l’îlet la Mère, l’îlet le Père et le Malingre.

L’Ilot Le Père et L’Ilot la Mère se promenaient un jour avec leurs deux filles et leur fils au large de la Guyane quand ils furent surpris par un raz-de-marée qui les poussa sur les côtes et les fit échouer sur les fonds de vase de l’Embouchure du fleuve Mahury.

Ils réussirent à arrêter sur les mêmes bancs leurs deux filles (maintenant appelées les Mamelles), mais le plus jeune enfant disparut. Leur serviteur, le Malingre, envoyé à leur recherche, n’arriva pas à le rejoindre et s’arrêta à bout de force un peu plus loin.

Ce n’est que longtemps après que l’enfant entraîné par le courant toucha le fond au large de Cayenne et y resta fixé, gardant le nom de l’îlet de l’Enfant perdu en souvenir de son aventure.

L’îlet la mère est le seul sur lequel il est possible d’accoster. Autrefois, il abritait un bagne comme tout site qui se respecte en Guyane. Puis pendant 20 ans et jusqu’en 2000, l’institut Pasteur y éleva des singes pour élaborer des traitements antipaludiques. Depuis les bagnards sont partis, les singes sont restés et on peut dire qu’ils ne sont pas vraiment farouches.

Ilet la Mère
Ilet la Mère
Ilet la Mère
Ilet la Mère
Ilet la Mère
Ilet la Mère
Ilet la Mère
Ilet la Mère
Ilet la Mère
Ilet la Mère
Ilet la Mère
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Petites bêtes

Publié le par Nif

Petites bêtes
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Sur la route des vacances

Publié le par Nif

Quelques escales pendant notre escapade vers l'Ouest guyanais.

Awala-Yalimapo, village perdu, situé au bout de la route côtière, stoppée par l'embouchure du fleuve Maroni, et haut lieu de ponte des tortues Luth de février à juillet (même si les faits de braconnage des œufs sont encore légion).

La très belle église Saint-Joseph à Iracoubo, tout en bois et entièrement peinte à la fin du XIX ème par Pierre Huguet, un bagnard détenu dans un camp du village.

Les carbets où l'on pose son hamac entre deux poutres, sous un toit de palmes, et dans un décor très bucolique : Palambala à Saint Laurent, et surtout l'auberge d'Angoulême perdue dans la forêt au bord du fleuve Mana.

Sur la route des vacances
Sur la route des vacances
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Sur la route des vacances
Sur la route des vacances
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Sur la route des vacances
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Sur la route des vacances
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Hotel Ibis Rouge

Publié le par Nif

Sortie en pirogue au coucher de soleil sur le fleuve Sinnamary pour aller assister au retour des ibis rouges vers leur dortoir.

On n'a pas été déçu !

Hotel Ibis Rouge
Hotel Ibis Rouge
Hotel Ibis Rouge
Hotel Ibis Rouge
Au Zoo de Montsinéry, dans une grande volière, ils sont beaucoup moins farouches.

Au Zoo de Montsinéry, dans une grande volière, ils sont beaucoup moins farouches.

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De Saint-Laurent à Apatou en pirogue

Publié le par Nif

De Saint-Laurent à Apatou en pirogue
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De Saint-Laurent à Apatou en pirogue
De Saint-Laurent à Apatou en pirogue
De Saint-Laurent à Apatou en pirogue
De Saint-Laurent à Apatou en pirogue
De Saint-Laurent à Apatou en pirogue
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Saint Laurent du Maroni

Publié le par Nif

Ce nom évoque un peu le bout du monde en Guyane, ou alors le bout de la route, l'endroit à partir duquel le fleuve et les pirogues prennent le relais du bitume et des voitures. Saint-Laurent c’est la ville construite par les bagnards à l’époque où Napoléon voulaient étendre l’influence française, et où les traces de colonisation sont encore bien présentes. Saint-Laurent c’est désormais la ville la plus peuplée du département, la ville de tous les trafics et de toutes les ethnies, située au bord du fleuve au nom éponyme. Le Maroni, plus long cours d’eau de la Guyane et frontière naturelle avec le Suriname, beaucoup plus pauvre, beaucoup moins cher. En face c’est Albina, une ville-fleuve assez horrible. Les pirogues y font des allers-retours incessants, transportant passagers, travailleurs, produits alimentaires ou futs d’essence. Et sans doute plein d’autres choses…

Saint Laurent du Maroni
Saint Laurent du Maroni
Saint Laurent du Maroni
Saint Laurent du Maroni
Saint Laurent du Maroni
Saint Laurent du Maroni
Saint Laurent du Maroni
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Saint Laurent du Maroni
Saint Laurent du Maroni
Saint Laurent du Maroni
Saint Laurent du Maroni
Saint Laurent du Maroni
Saint Laurent du Maroni
Saint Laurent du Maroni
Saint Laurent du Maroni
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Saint Laurent du Maroni
Saint Laurent du Maroni
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Saint Laurent du Maroni
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Camp de la Transportation

Publié le par Nif

Après le bagne de l’île du Salut, la visite guidée du Camp de la Transportation est riche d’enseignements pour comprendre comment fonctionnait ce système des travaux forcés, encore en activité il n’y a pas si longtemps. Tout comme l’île du Salut au nom saugrenu, celui-là est un peu énigmatique. Il est une fusion de déportation et de transport. Bref, c’est le bagne, et pas qu’à moitié puisque le camp est en quelque sorte la « Centrale » du Bagne de la Guyane.

Les bagnards étaient classés en 4 catégories : les transportés, les libérés, les relégués et les déportés.

Les transportés venaient de métropole pour y accomplir leur peine. Tous les transportés arrivaient à Saint Laurent du Maroni. Une poignée (les plus calmes) restaient sur place, tandis que la majorité partaient dans les autres camps (les énervés, punis, récidivistes, prisonniers spéciaux…), où les travaux et les conditions de vie étaient beaucoup plus difficiles.

Les libérés avaient achevé leur peine de travaux forcés, mais devaient rester en Guyane sous contrôle de l’administration pénitentiaire pendant encore autant d’années, voire toute leur vie si la condamnation était supérieure à 8 ans.

Les relégués étaient en quelque sorte des récidivistes dont la faute n’était pas grave, et n’étaient pas astreints aux travaux forcés. De nombreux libérés faisaient en sorte de devenir récidivistes car les conditions de vie dans le bagne étaient plus « confortables » qu’à l’extérieur où ils se retrouvaient livrés à eux-mêmes sans travail, sans logement, sans nourriture.

Les déportés étaient les condamnés politiques, espions, traîtres, déserteurs… qui partaient vers les iles du Salut.

Le camp est divisé en deux parties.

Une où tout se passe à peu près bien, où chacun peut circuler « librement », est nourri correctement moyennant quand même des travaux supportables. Certains avaient même la « chance » d’être employés dans l’administration, ou se retrouvaient au service de familles comme homme à tout faire, et pouvaient parfois dormir sur place.

L’autre partie du camp est le quartier disciplinaire où les forçats passaient plusieurs semaines en fonction de la faute commise. Ce quartier abrite lui-même plusieurs bâtiments, correspondant à une sorte de graduation de la sanction. On pouvait alors se retrouver isolé dans une minuscule cellule, entravé par les chevilles dans un cachot collectif (Blokhaus) surpeuplé, dans le quartier spécial réservé aux condamnés à mort (guillotine), ou en sursis dans un autre quartier pour attendre son transfert.

Sur les photos on voit une pompe et un puits pour récupérer l’eau, des cellules individuelles dont certaines réservées aux condamnés difficiles avec un système d’entrave à la cheville et un oreiller en bois très confortable, un blokhaus collectif pour 40 bagnards avec ce même système d’entrave, les différents quartiers, et deux gravures sur les murs de cellules individuelles, dont la cellule 47 qui porte l’inscription laissée par Henri Charrière dit Papillon.

Camp de la Transportation
Camp de la Transportation
Camp de la Transportation
Camp de la Transportation
Camp de la Transportation
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Où est Charlie ?

Publié le par Nif

Où est Charlie ?

Camouflage vert fluo pour Charlie Iguane.

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Centre Spatial Guyanais

Publié le par Nif

Centre Spatial Guyanais
Centre Spatial Guyanais
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Centre Spatial Guyanais
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Centre Spatial Guyanais
Centre Spatial Guyanais
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Iles du Salut, quel drôle de nom pour un bagne !

Publié le par Nif

En face de Kourou se trouve un archipel tristement célèbre pour avoir abrité l’un des plus fameux bagnes de notre histoire.

Justement, un peu d’histoire-géo pour commencer.

Les îles du Salut, situées à une quinzaine de kilomètre de la côte sont composées de 3 ilots volcaniques : l’île Royale (qui accueillait l'administration ainsi que l'hôpital), l’île Saint Joseph (qui enfermait les « fortes têtes ») et l’île du Diable (réservée aux espions, aux détenus politiques ou de droit commun).

Iles du Salut, quel drôle de nom pour un bagne !

Bien que renvoyant une image atroce et humiliante en raison de certains traitements réservés aux prisonniers, il s’agissait en fait du bagne le moins dur de Guyane. Situé en mer et non pas en forêt, le climat y était plus supportable et les maladies moins présentes. Et finalement, son taux de mortalité y était inférieur à celui des autres bagnes. Ceux qui arrivaient-là étaient soit les « rebelles » des autres bagnes qu’on mettait en quelque sorte à l’isolement (Henri Charrière dit Papillon en faisait partie), soit des prisonniers « spéciaux » dont le plus célèbre est Alfred Dreyfus qui passa 4 ans dans sa case de l’île du Diable.

Le bagne fondé sous le règne de Napoléon III en 1854, ferma ses portes en 1946, après la seconde guerre sous la pression de l’opinion internationale.

Pourquoi ce nom saugrenu ?

Avant d’abriter le bagne, les îles du Salut ont servi de bouée de sauvetage à quelques rescapés de l’expédition dite de Kourou entreprise entre 1763 et 1765 afin de réaffirmer la puissance coloniale française. Cette opération fut un désastre, et la plupart des colons furent décimés par la fièvre jaune et d’autres trucs moches. Les quelques survivants se refugièrent sur les îles en raison de son climat plus favorable et son absence de moustiques, et les rebaptisèrent donc en conséquence.

Aujourd’hui, on vient se détendre une journée ou un week-end dans ce lieu chargé d’histoire mais néanmoins très esthétique, poser son hamac entre les cocotiers, pêcher entre les îles, nager dans la plus belle eau de Guyane, ou dormir dans les anciens locaux de l’administration pénitentiaire transformés en auberge.

Pour la petite histoire, les iles appartiennent désormais au centre spatial Guyanais basé à Kourou, et se trouvent sur la trajectoire de lancement des fusées, où des débris peuvent éventuellement atterrir en cas de décollage avorté. Lors d’un tir, l’archipel et un important périmètre marin sont systématiquement évacués. C’est ainsi que notre première tentative de visite s’est arrêtée sur le ponton de l’île Royale, quand après une heure de traversée, le capitaine a reçu l’ordre de faire demi-tour, en raison d’un décollage imminent… qui sera finalement une nouvelle fois reporté !

Iles du Salut, quel drôle de nom pour un bagne !
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