Sorties nocturnes en forêt
Le sentier du Rorota à Rémire Montjoly est l'endroit parfait pour sortir facilement en forêt la nuit et observer des espèces qu'on a du mal à voir le jour. Voici une petite compilation de 3 sorties.
Le sentier du Rorota à Rémire Montjoly est l'endroit parfait pour sortir facilement en forêt la nuit et observer des espèces qu'on a du mal à voir le jour. Voici une petite compilation de 3 sorties.
Oulala, ça fait un moment que je n'ai rien publié sur ce blog. Mais personne n'a rien réclamé donc ça ne doit pas être si grave. Voici quelques photos des îles de Marie Galante et de la Dominique.
En quelques mots Marie Galante est une petite île à 1 heure de ferry de Pointe à Pitre, très rurale, faite de collines et de champs de canes à sucre à perte de vue, "raisonnablement" touristique, avec quelques vestiges de son passé esclavagiste et sucrier, des falaises spectaculaires, et un littoral assez sauvage, partagé entre eau turquoise et sargasses.
En quelques mots c'est un peu court pour décrire la Dominique mais en 4 mots "on a beaucoup aimé". L'île est une ancienne colonie anglaise où l'on roule à gauche (ça on n'a pas trop aimé), et où les routes assez étroites sont dans un drôle d'état. Le relief est très escarpé, les montagnes sont partout recouvertes d'une végétation très dense et variée, et sillonnées de nombreux sentiers de randonnées assez épiques permettant généralement d'atteindre lacs, cascades et panoramas. A noter qu'il y a peu de touristes et qu'on se retrouve souvent seuls dans des endroits incroyablement beaux. Les gens sont hypers gentils, accueillants et disponibles. Beaucoup cultivent la rastafari attitude : dreadlocks, reggae et ganja. Bref, en quelques mots, "un petit air de Jamaïque dans un magnifique écrin de verdure".
Le week-end dernier, nous étions en canoë sur le lac de Petit Saut en compagnie d'Audrey (Aud' à la Guyane) pour partir à la rencontre de la faune locale : beaucoup d'observations de toucan, aras et autres perroquets, de martins pêcheurs, de rapaces, de singes hurleurs... j'en passe et des meilleurs. Nuit en hamac sur un ilet et apéro sur l'eau.
C'est parti depuis hier. On a remis les clés du carnaval au roi Vaval qui ouvre donc officiellement les hostilités pour quasiment deux mois de festivités. Dans la foulée, un jury a choisi une reine pour l'accompagner. Le thème de cette année - qui n'est pas très difficile à deviner - évoque la nature de Guyane.
Petit sentier à Cayenne, à deux pas de la ville mais finalement en pleine nature avec d'un côté l'océan et l'estuaire du Larivot, et de l'autre une belle végétation digne d'une vraie forêt primaire. Par ici, le littoral très vaseux est en partie constitué de mangrove où les limicoles aiment venir picorer.
Première exploration l'an dernier en arrivant en Guyane, les marais de Kaw nous ont accueillis pour une deuxième visite en novembre. La route pour venir de Cayenne jusqu'à l'embarcadère de Kaw est à moitié refaite, disons plutôt un quart, et l'aventure commence comme toujours par un trajet sportif.
Petite escale sur le sentier des Coqs de Roche qui porte bien son nom. Ensuite c'est parti pour un long trajet en pirogue vers notre camp de base. Le Caïman a remplacé le Morpho - autrement dit la grosse barge en bois "ecolodge" a remplacé le petit bateau en alu "transformer". Après plusieurs sorties en pirogue, canoë, paddle... de nuit comme de jours, nous faisons un crochet par le minuscule village de Kaw où fut tournée en partie la série Guyane.
Si l'on excepte une invasion de scarabées volants à la tombée du jour et un déferlement de moustiques pendant la nuit, ce fut encore une fois une bonne régalade avec quelques belles observations à la clé. Jamais deux sans trois...
On a passé quelques jours à Saül, commune isolée au cœur de la forêt de Guyane. Pour y aller deux options : 150 km à pied par la piste Belizon ou 40 minutes d’avion. On n’a pas beaucoup hésité, d’autant plus que ce petit coucou à hélice 15 places c’est un peu une aventure.
Le village de Saül perdu au milieu de nulle part doit son existence aux chercheurs d’or venus tenter leur chance à la fin du 19ème siècle. Aujourd’hui, grâce à la création du Parc Amazonien, à la volonté de préserver une biodiversité exceptionnelle, et au « développement » touristique, l’orpaillage a quasiment disparu de la région.
Environ 70 personnes vivent ici à l’année, loin des embouteillages ou du black Friday. Certes, le ravitaillement demande un peu d’organisation et l’acheminement est aléatoire. Mais les habitants s’affranchissent de ces aléas et ne semblent pas prêt à troquer leur place dans ce paisible écrin de verdure. D’ailleurs, on trouve presque tout à Saül : épicerie, école, centre de santé, bar, resto, poste, gendarmerie, église, aérodrome… et la forêt à perte de vue.
Pour la parcourir, de nombreux sentiers balisés sont aménagés et régulièrement entretenus. Avec un peu de chance, on croise la route de quelques animaux, et si on n’est pas très doués comme ce fut notre cas, on profite juste des bruits de la forêt, d’un joli point de vue, d’une petite crique, et de cette végétation complètement démente.
Vol Cayenne Saül avec atterrissage sur la piste en latérite
15 jours au Brésil : Rio de Janeiro, chutes d'Igazu, Fortaleza, Bélem
Rio a commencé sous la pluie, on était un peu dépités. C'est quand même beaucoup moins moche sous le soleil ! Un petit tour aux chutes d'Igazu côté brésilien puis côté argentin. C'est pas très bon pour notre bilan carbone mais l'endroit est tellement exceptionnel... Deuxième semaine en mode "rider" au sud de Fortaleza ou ça souffle pas mal. Une dernière escale à Bélem avant de rentrer au bercail.
Nuit en forêt "carbet bâche" sur la savane-roche Virginie.
Baignade à la crique Tibourou.